BIYO
La sécheresse est un problème de plus en plus grave au Somaliland. Comment y remédier ? En forant des puits pour en extraire l’eau et la redistribuer à la population.
« BIYO »: qu’est-ce que c’est?
BIYO signifie eau en somalien. Grâce à ce projet, il sera possible de creuser des puits pour en extraire l’eau et la redistribuer à la population.
Comment y arriver?
Le projet se divise en différentes phases:
1- Informer sur la sécheresse auprès de population concernée.
2- Proposez le project pour réaliser le forage des puits.
Puits d’eau
Le forage d’un puits d’eau, c’est d’abord
- L’ETUDE préalable de faisabilité (géologie de votre terrain, quantité et qualité d’eau attendue, rentabilité)
- Les CONSEILS sur l’emplacement du puits ( accessibilité, aspects légaux, prise en compte des bâtiments actuels ou futurs).
- La traduction de ces éléments en un DEVIS clair, précis et sans surprises.
- Introduire une DEMANDE DE PERMIS de forer auprès des autorités compétente.
Pour réaliser ces étapes susmentionnées qu’après avoir effectué une visite du site.
Un puits d’eau, c’est un ouvrage permettant l’exploitation d’une nappe d’eau souterraine.
On distingue deux types de puits : le puits creusé et le puits foré.
Un puits creusé est celui qui orne le plus nos représentations culturelles : il s’agit d’un ouvrage de gros diamètre (de 0,8 à 1.5 mètres), souvent en brique, que l’on trouve dans les cours de fermes ou les caves de maison. Ces puits ont pour caractéristique principale d’offrir un VOLUME D’EAU DE RESERVE et non un débit. Nos grands-parents utilisaient beaucoup moins d’eau pour leurs besoins quotidien, les élevages étaient plus petits, etc… Ce métier de puisatier est aujourd’hui disparu, parce que bien trop dangereux…
Qui plus est, aujourd’hui, l’urbanisation à outrance et la collecte des eaux de toiture vers les réseaux d’égouttage contribuent à diminuer considérablement le niveau de ces nappes dites » de surface ».
Un puits foré, c’est l’inverse : aujourd’hui, les diamètres de forage sont très petits (diamètre fini de +/- 12 cm). Il n’y a donc plus de volume de réserve, nous sommes à la recherche d’un DEBIT. C’est la quantité d’eau s’écoulant en une seconde en un point donner, en l’occurrence votre puits. De par la réglementation et la diminution du niveau des nappes de surface, nous sommes obligés de descendre dans les nappes phréatiques, sous les premières couches imperméables de notre sol (argile, limon, etc.). Cette eau est souvent d’excellente qualité et le débit est beaucoup plus constant au fil des ans et des saisons. Ce sont ces mêmes ouvrages que nous commandent les compagnies des eaux, pour exemple.
Aujourd’hui, nous forons avec des machines de forages qui sont capables de descendre à plus de 600 mètres de profondeur, si besoin en était…
Où en est-on pour l’instant ?
Nous sommes à la recherche de fonds pour pouvoir acheter un camion. Nous avons aussi commencé à collecter des fonds auprès de la diaspora de la Corne de l’Afrique de Belgique.

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